L'Une & L'Autre
GERNIKA-GUERNICA
Guernica, de Pablo Picasso, est resté quarante ans sous séquestre au musée d’Art moderne de New York.
L’auteur nous fait partager dans cet ouvrage le choc émotionnel et les péripéties d’une longue quête : sa rencontre avec le peintre de génie à Vauvenargues, le témoignage de Jean-Louis Barrault qui vit peindre le grand tableau-mémoire, les vieux Flying Partners, ces anciens pilotes de guerre des deux camps, croisés à Pampelune au milieu de la violence aveugle de l’encierro.
Le raid perpétré par les nazis de la Légion Condor sur la petite ville basque de Gernika, un jour de 1937, n’est-il pas la boîte de Pandore de laquelle sortira le terrorisme qui embrase le monde ?
Aujourd’hui, ce massacre des innocents, parce qu’ils sont innocents, apparaît à l’auteur comme une mise en garde, une invitation à ne pas oublier Gernika, Hiroshima, Nagasaki, les Tours de Manhattan...
UN TEXTE PROVISOIRE
La poésie de Kéva Apostolova cingle, crie la vie et la mort scandées du temps de sa temporalité, elle dit l’incertitude et le déchirement, elle dit la colère et l’amour. Dans une langue parfois brutale, à la limite de la facétie de l’enfance, l’auteur pose sur elle-même un regard, que reflète le miroir du soi des autres.
LES FORTUNES DE LA VIANDE
À l’observation d’un certain type d’individus, chacun des personnages porte métaphoriquement l’organe qui le spécifie : le cœur, le poumon et le cerveau deviennent alors les emblèmes carnés de l'espèce humaine que des intoxications diverses ont dégradée.
MARIE AVANT, MARIE APRÈS
On ne connaît de Marie que la figure biblique figée de marbre pour l’éternité. Épouse de Joseph, Mère de Jésus, Mater dolorosa, sacrificielle et sacrifiée, symboliquement condamnée à l’éternelle expression extatique et aux couleurs du bleu marial et du blanc. Mais qui était-elle ? Quelle petite fille fut-elle ? D’avant, on ne sait rien. Dans l’après de l’avant de l’après, tout est à inventer de l’enfance, de l’imaginaire et de la liberté de Marie...
LES IMPRÉVISIBLES
Un carnet, une feuille blanche, un crayon de bois, l'esprit alors s'échappe et l'automatisme invoquant peut-être les puissances de l'inconscient guide la main. Pourquoi ce personnage grotesque, ce nez bizarre, ces oreilles ridicules, pourquoi ce chapeau avec de la fourrure, ce corps et ses accessoires contradictoires... ?
À L'AIR LIBRE
« Vos textes se proposent comme des maquettes d’instants », avait écrit Francis Ponge dans une lettre à Daniel Blanchard. Dans ces textes brefs, il s’agit de saisir la qualité mais aussi la structure d’un moment de vie – comment agit le deuil d’une personne proche, ou l’emprise de la montagne sur l’esprit, comment se rencontrent le bruissement des feuilles ou de la rivière et la parole humaine... Et cela hors de tout cadre formel ou conceptuel préétabli – « à l’air libre ».
PLUMES ABANDONNÉES
Artiste dans l’âme, danseur étoile et poète, Jean Guizerix livre dans ce texte une remarquable et brillante représentation de l’accord parfait de l’intelligence du corps s’unissant à l’esprit.
Les termes de la danse sont l’attelage qui débute et entraîne la pensée poétique de Jean Guizerix tant dans le mouvement de l’expression que dans l’expression du mouvement.
LA NUIT MEXICAINE
La Nuit mexicaine est une sorte de journal où sont consignés au cours de plusieurs voyages que fit l’auteur au Mexique, poèmes, impressions, bribes d’histoires, rencontres, réflexions et constats au sein d’un pays en pleine révolution. Le Che, Antonin Artaud et Malcolm Lowry hantent le paysage.
Voyage initiatique et trips en tout genre. La Beat generation bat son plein. Lawrence Ferlinghetti, William Burroughs, Allen Ginsberg, Jack Kerouac et bien d’autres, feront d’une sorte de « folie » ambiante un mouvement emblématique d’une nouvelle jeunesse.
Préface inédite de l’auteur.
Traduction de Daniel Blanchard.
ESTOMPES JARGONNAISES
Poursuivant le jeu entamé dans ses précédents ouvrages publiés en nos éditions, Toulouse-la-Rose nous démontre encore qu’il a plus d’un tour dans son sac en sortant cette fois de dessous son chapeau ses Estompes jargonnaises, derniers poèmes pour la déroute avec ses mots à lui qui ne sont pas ceux de la componction poétisante mais bien ceux de la liberté et de l’humour qui lui sont propres pour pointer les travers d’un “drôle” de monde que nous avons, sinon à engendrer, du moins à enjamber...
En quarante-huit poèmes de truculence, pour employer ce mot aujourd’hui un peu obsolète, qui pourtant exprime si bien l’esprit de l’auteur !
COMME UN CHEVEU SUR LA SOUPE
Faire recette en s’éloignant délibérément de l’idée traditionnellement attendue en matière culinaire était le principe même de la démarche de l’auteur.
Un ouvrage à déguster à ciel ouvert en une fantaisie photographique où seuls figurent l’art et la manière d’un clin d’œil ludique et savoureux.