L'auteur
Jean Baudrillard (27 juillet 1929-6 mars 2007) est un théoricien de la société contemporaine, connu surtout pour ses analyses des modes de médiation et de communication de la post-modernité, bien que la portée de son œuvre se soit étendue à travers le temps à des sujets plus variés et parfois liés aux événements (ou non-événements) contemporains.
Jean Baudrillard
LES PARADIS ARTIFICIELS DU POLITIQUE
Durant sa période utopienne, Jean Baudrillard publia trois textes dans la revue Utopie, “La lutte enchantée ou la flûte finale” (1977), “Castrée la veille de son mariage” (1977) et “Pavane pour une gauche divine” (1978), qui furent repris sous forme de volume dans la collection “Les Cahiers d’Utopie” sous le titre "Le P.C. ou les paradis artificiels du politique". Il y était question du parti communiste français, P.C.F., dit le P.C., dans ses rapports avec la gauche socialiste et l’ensemble des partis politiques en vue de former la Gauche divine! À savoir qu'à l'époque, le P.C. était un diapason qui donnait le la tant aux leaders qu'aux intellectuels.
Il poursuivra cette pensée dans "Au royaume des aveugles", (Sens&Tonka, rééd. 2002), mais cette fois avec l’autre extrême, le, à droite toute, du FN. Dès 1997, il avait compris que le référent allait être celui-là, "De l’exorcisme en politique ou la conjuration des imbéciles". Le titre est clair, qu’il complétera par "Au royaume des aveugles", qui souligne l'évidence de notre actualité.
L'AGONIE DE LA PUISSANCE
L’Agonie de la puissance réunit trois variations de textes de Jean Baudrillard écrits à l’occasion de conférences prononcées au cours des années 2005 et 2006. Ces textes, qui ont un fonds commun (l'hégémonie du Bien, la "terreur blanche"...) permettent de saisir les interstices, les subtilités de la pensée de l’un des grands penseurs de notre époque.
LE CHAT DE FAÏENCE AU LIEU D'ÊTRE EN CHAIR
— INÉDIT —
Le Chat de faïence au lieu d’être en chair est le premier texte de Jean Baudrillard. Il s’agit d’un poème daté de 1949, l’auteur avait alors vingt ans.
VÉRITÉ OU RADICALITÉ DE L'ARCHITECTURE ?
— INÉDIT —
Rarement une pensée sur, ou à propos de l’architecture le fut avec cette acuité, sans doute inadmissible, avec une aussi jolie tendresse, car c’est là le paradoxe baldrillardien : aimer ce que l’on repousse, épouser le haï pour le contraindre à sa radicalité fervente et heuristique. Fin de toute dialectique.
OUBLIER ARTAUD
— INÉDIT —
Un dialogue, entre J. B. et S. L., qu’ils eurent le 16 novembre 1996 à New York.
On y trouve la quintescence de la position baldrillardienne face aux habitudes et engouements divers de ses contemporains. On peut mesurer aujourd’hui que la liberté de pensée n’est pas aussi aisée qu’on le prétend.
À L’OMBRE DES MAJORITÉS SILENCIEUSES OU LA FIN DU SOCIAL
— RÉÉDITION —
Le premier ouvrage qui dans le troisième quart du XXe siècle analyse la transformation de la démocratie et de la politique. Les « masses absorbent toute l’électricité du social et du politique et la neutralise en retour ». Et l’auteur d’ajouter : « la masse est caractéristique de notre modernité, à titre de phénomène hautement implosif. »
Première édition, Les Cahiers d'Utopie, 1978.
À L’OMBRE DU MILLÉNAIRE OU LE SUSPENS DE L’AN 2000
— RÉÉDITION —
Au-delà de la fin, à l’ère du transpolitique, du transesthétique, du transsexuel, toutes nos machines désirantes deviennent de petites machines célibataires, épuisant leurs possibilités dans le vide. Le compte à rebours, ainsi celui qui décompte le temps sur la Tour Eiffel de Paris, cette fin là n’est plus le terme symbolique d’une histoire, mais la marque d’un épuisement potentiel, d’une comptabilité dégressive, c’est le code de disparition automatique du monde.
LE COMPLOT DE L'ART
— RÉÉDITION —
Ce livre regroupe textes et entretiens de J. Baudrillard sur l'art contemporain : « Le complot de l’art » (1996), « Illusion, désillusion esthétiques » (1997), « Entrevues à propos du complot de l’art » (1997). Il est augmenté, pour cette édition, d'une préface de Sylvère Lotringer,
« Le pirate de l'art ».
À PROPOS D’UTOPIE
— INÉDIT —
Cet entretien entre Jean Baudrillard et Jean-Louis Violeau date de 2001. Dans le cadre de sa thèse d’État, J.-L. Violeau étudie les groupes radicaux des années soixante-dix, notamment, en France, ceux de la mouvance conseilliste, dont le groupe Utopie. J. Baudrillard, qui en fut l'un des fondateurs, n’avait jamais jusqu'alors commenté son adhésion à ce groupe.
LA PENSÉE RADICALE
— RÉÉDITION —
La pensée radicale consiste à pousser à son extrême le système qui guide les jugements et les goûts, et tend à démontrer que l’analyse “ad hominem” du système permet d’exercer non plus une critique critique mais une attitude tranchée, celle qui ignore tous ressentiments, toutes nostalgies, au profit d’une réalité radicale, “l’ennui avec la réalité, c’est qu’elle va au devant des hypothèses qui la nient”.
De plus, dans l’ouvrage présenté ici, Jean Baudrillard jette un beau regard ironique sur les concepts qu’il a exploités, comme le Simulacre, le Symbolique et la Simulation par exemple.