L'auteur
L’auteur est né en 1962, son pseudonyme Belgrit prendra corps quelques années plus tard quand il décide de son prénom, Gilbert, reconditionné à l’envers.
Astreint à toutes sortes de métiers, puis professeur d’économie-droit en lycée.
Féru de littérature, les grands littérateurs accompagnent le parcours d’une jeunesse mouvementée et d’un esprit frondeur. Il développe une haine de la bourgeoisie, le refus d’une certaine société telle qu’on la lui présente et la phrase de Proust (À la recherche du temps perdu) lui donne à penser : « [...] une grande question sociale, de savoir si la paroi de verre protégera toujours le festin des bêtes merveilleuses et si les gens obscurs qui regardent avidement dans la nuit ne viendront pas les cueillir dans leur aquarium et les manger ».
Belgrit
DES CLAMEURS DE DÉGOÛT ET DES AMOURS MALADES
Le livre se décline en poèmes et textes de combat.
Avoir, Ma montre, L’obscurité, Volonté d’en finir, La perspective, La dérive des continents, L’amour, sont autant de mots jetés en vrac à la gueule d’une société qui, pour l’auteur, n’a que le mérite de recevoir des coups.
Combat contre le temps enfermé dans sa mesure, « ma montre de combat en refusant la cadence m’empêche de courir après le temps... »
Combat contre l’oubli comme dans La guerre, « Cette guerre que nous menions jadis, t’en souviens-tu mon frère, nous offrait la gloire des hommes sans la peur qui va avec... »
Combat contre les dominants sous le dénominatif railleur de Les Bourgeois à la lanterne, qui exprime et forme le substrat caustique et rythmé de l’ouvrage dans son ensemble.