Déjà Paru
COMME UN CHEVEU SUR LA SOUPE
Faire recette en s’éloignant délibérément de l’idée traditionnellement attendue en matière culinaire était le principe même de la démarche de l’auteur.
Un ouvrage à déguster à ciel ouvert en une fantaisie photographique où seuls figurent l’art et la manière d’un clin d’œil ludique et savoureux.
TOUT EST PAYSAGE
— NOUVELLE ÉDITION AUGMENTÉE —
Réédition augmentée, textes et photographies, de Tout est paysage de Lucien Kroll, qui, fidèle à sa théorie, poursuit à travers ces textes sa pensée d’une vision humaine et globale du paysage de l’architecture s’opposant à la démonstration du seul objet architectural, qui ne peut plus se soumettre à ses propres fantasmes, comme le prônait le mouvement dit moderne, mais qui, au contraire, se doit de rejoindre son essence : faire habiter, accueillir l’existence des « résidents », et développer les économies durables afin de développer les nouveaux conforts « climatiques ».
L'IMAGINAIRE DES ARCHITECTES
Comment les architectes sont-ils en mesure de penser le futur d’une ville ? Quand on sait combien aujourd’hui la puissance des patrimoines gouverne la métamorphose urbaine, force est de constater que l’imaginaire des architectes se mesure plutôt à la fiction du vide et que celle-ci leur est essentielle pour augurer du possible. Confronté aux impératifs d’un cahier des charges, l’imaginaire de l’architecte est limité par des nécessités qui lui imposent les figures incontournables de la réalité, ou tout du moins d’une certaine réalité. Ce sont les règles du jeu à partir desquelles s’exercera sa liberté de création. Prenant toutes les précautions techniques pour l’accomplissement de son œuvre, l’architecte anticipe l’avenir, et tente d’affirmer ses intentions de visionnaire. Est-ce sa capacité singulière d’anticipation qui lui donne l’assurance de sa griffe internationale ? Plus que jamais, il faut que l’architecte représente à lui seul, par ses interventions sur la ville, une idée du futur, de ce que pourrait être « la cité de demain ».
LE SALON DU LISIER
Une improbable équipe de sociologues est sélectionnée pour mener à bien une recherche sur l’environnement et la qualité de l’eau en Bretagne.
Le Salon du lisier relate l’équipée picaresque que devient, au fil des pages, une recherche aussi déraisonnable, qui perd tout sens au fur et à mesure qu’elle se déroule. Et ne parlons pas du torturant et infaisable rapport qu’il faut bien rédiger pour attester de ce travail...
Si l’humour est le trait dominant de ce récit, on n’aura garde d’oublier que l’humour est la politesse du désespoir.
ENTRETIEN AVEC L'ANTI-MYTHES
Créée à Caen par un groupe d’anciens étudiants, la revue L’Anti-mythes s’est particulièrement intéressée à l’histoire de Socialisme ou barbarie et a organisé des entretiens avec quelques-uns de ses membres qui lui paraissaient avoir été différemment représentatifs de ce mouvement : Cornelius Castoriadis, Claude Lefort, Daniel Mothé et Henri Simon.
L’Anti-mythes a également publié ce long entretien avec Pierre Clastres, qui, au cours des années, est devenu une référence.
À force de reproductions libres, le texte original a subi des distorsions étranges et variées.
Nous le restituons ici tel qu’il fut donné par P. Clastres à la revue.
Par sa simplicité d’exposé sans concession sur le fond, “l’Entretien avec L’Anti-mythes” constitue une porte d’accès déterminante à l’œuvre de l’ethnologue.
RYTHME ET BLUES D'UN LOSER À TROIS BÉQUILLES
En sept épisodes, sans chronologie d’un quelconque ordre social marquant les étapes traditionnelles de la vie (la jeunesse, la fête, le mariage, la sexualité, la natalité, l’évasion, l’amitié, etc.), J.-M. Sens évoque ici les traits de caractère d’un garçon déroutant, tout autant farfelu et digressif que rêveur et romantique, aux prises avec les situations banales du quotidien.
En acteurs omniprésents, sa materdolorosa protectrice, son paterivrognard brillant par son absence, son bouvier bernois complice, et son sexe assujetti à ses hauts et bas qui se trouve en constante situation de demandeur d’emploi.
Du rythme, de l’humour, de la tendresse, et des coups de blues !
LIBRES PENSÉES
Libres pensées poursuit le jeu entamé dans les précédents ouvrages de Toulouse-la-Rose publiés en nos éditions, Du singe au songe (2007) et Pensées, donc (2008) : des aphorismes trempés à l’acier du bon sens, de la politique, de la culture, qui révèlent le sordide des idées trop largement partagées.
Entre un dictionnaire des idées reçues et les loufoqueries d’un humoriste.
Toujours bref et furieux.
GISELLE
Le livret de Giselle, écrit par Henri de Saint-Georges en 1841, parut en 1844. Il fut repris, dans la fougue du romantisme du XIXe siècle, par Théophile Gautier, en hommage à Carlotta Grisi – première interprète du ballet-pantomime Giselle – à laquelle il vouait une immense passion amoureuse.
De célèbres danseurs ont glorifié le couple mythique Giselle Albrecht, dont, parmi les plus grands, Piollet Guizerix, qui transcendent la luminance des Étoiles.
PÉPÈRE
Le jour de ses 100 ans, Albert Binot, dit Pépère, décide de tenir un journal de bord. Il fait défiler les faits marquants de son passé et de son présent. Son journal durera 100 jours, 100 petits chapitres et autant de tranches de vie, soutenus par des vignettes piochées tantôt dans un imagier fétiche, tantôt dans son propre imaginaire.
Sage et malicieux, drôlement poétique, Pépère est un roman sur ce qui fout le camp mais aussi sur ce que l’on voudrait garder jusqu’au bout.
L'ART DE L'AMITIÉ
L’Art de l’amitié propose une lecture du Discours sur les Sciences et les Arts de Jean-Jacques Rousseau mise en perspective du Discours de la servitude volontaire d’Étienne de La Boétie. Le premier texte de Rousseau semble en effet s’appuyer sur une discrète mais réelle évocation de La Boétie, qui n’a pas encore été relevée, ni révélée, donc étudiée par personne.
Ce texte complète la découverte de Miguel Abensour de l’influence de La Boétie dans le second Discours de Rousseau. Il est de nature à ouvrir la voie sur un nouveau Rousseau qu’il nous faudra penser autrement que selon la vulgate admise et partagée.