Jean-Pierre Otte
L'OMBRE ET L'ANNEAU
“Par inadvertance ou presque, se penchant au-dessus du puits, il venait d’apercevoir le reflet de la dame sur le miroir sombre des eaux, pensant d’abord qu’il s’agissait d’une étrangère importune ou d’une apparition aquatique montée des profondeurs, avant de reconnaître justement la dame qui était l’être au monde qu’il chérissait désormais le plus.”
LA LITTÉRATURE PREND LE MAQUIS
Devant le peu d’exigence du public et l’intronisation de la médiocrité dans l’arène médiatique, la littérature n’a que la ressource de l’esquive; elle prend le maquis pour se sauvegarder elle-même, vivre à sa guise, continuer de développer dans ses ouvrages des perspectives de plaisir et d’élargissement dans la présence à soi-même au monde. Jean-pierre Otte dénonce les méfaits de la culture par tous l’exception culturelle et autres petites infamies en art et en littérature, le parasitisme et l’onanisme oculaire. En même temps il s’efforce de comprendre l’avilissement et la platitude comme un étape nécessaire dans un processus de renouvellement. c’est dans l’ombre, en coulisse, en marge, que s’invente une culture nouvelle, libre, forte et fertile dont nous avons la plus grande nécessité dans le temps et la rupture et du passage.