L'IMAGE INVISIBLE
L'IMAGE INVISIBLE
« À travers un des poèmes qui le composent, intitulé “Gris lumière”, cet ouvrage fait écho au temps gris clair aimé de Cézanne, où se révèle pleinement, ce gris qui, dit-il, “seul règne dans la nature” et qui, selon Baudelaire déjà, “résume en lui toutes les couleurs”.
“Journal”, le texte sur lequel s’ouvre L’image invisible, reflète le dessein qui sous-tend l’ensemble : donner corps au rêve d’un livre qui par son propre mouvement s’élaborerait indéfiniment, de jour en jour, sans qu’un terme lui soit prescrit, comme il en va de la vie même. » J.-P. B.
"Sont-ils miens, ces mots béants
il est mort – tu es mort –
hier ? ou voici des années ? toi
dont parfois la main fraternelle
vient encore guider la mienne
tu es mort — tu es vivant.
J.-P. B.